" Rêverie du promeneur solitaire " TA..TA...TA...TA...N°566
Rêverie du promeneur solitaire *
En ces temps incertains, pas un chat dehors… Parfois un chien au côté de son maître désireux de lui dégourdir les pattes… On parle souvent de l’enfer des villes… Le covid-19 a régulé la circulation. Personne à l’horizon… Il m’arrive de croiser un passant qui me dit « bonjour », du bout des lèvres, au cas où… Comme on dit en français d’aujourd’hui : « C’est cool ! » … Personnellement, je me permets, après avoir glissé dans ma poche le laisser-passer dûment rempli, une promenade d’une heure, histoire de me décoincer les quelques neurones qui me restent. Une chance : le soleil, pour une fois, gâte la Lorraine … Le ciel est parfois d’un bleu idéal : pratiquement pas de voitures en circulation, des cheminées d’usine au souffle coupé… Un rêve écolo … Un problème tout de même, de « taille », si j’ose dire : Les salons de coiffure fermés, qu’est-ce que je fais de mes cheveux blancs : la boule à zéro, des tresses ou une « coupe au bol » ?
Hagnéré Jean-François ( 30/03/2020)
* Référence à Jean-Jacques Rousseau