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Notes discordantes sur l'époque
29 mars 2013

Stratégies TA...TA...TA...TAM... N°35

 

 

Stratégies

 

            Attention, mirliflores chatouilleux sur le chapitre ! Terrain miné… Pouvons-nous effectuer, au choix, des coupes claires ou sombres dans le budget de la Défense à l’heure où l’armée française redore son blason afghan au Mali ? Avons-nous encore les moyens de nos ambitions ? Telle est l’actuelle et brûlante question qui se pose en cette période où les dangers économiques et sociaux menacent les pays européens d’implosion. Pour les uns, qui parlent de grandeur et de prestige de la France, de puissance qui se doit de se faire respecter, de rang à tenir dans le concert des nations, un seul cri : Pas touche !… Pour les autres, dont l’échine ploient sous le fardeau d’une misère qui étend son empire le combat est ailleurs : neutraliser la bombe sociale…

            Alors, que faire ? S’armer de patience et ménager les uns et les autres ? Faire prévaloir l’équilibre de la torpeur… Il existe pourtant une solution. Des émirats du Golfe investissent dans l’immobilier de luxe, transforment nos palaces en cinq étoiles, se portent acquéreurs d’équipes de football… Pourquoi ne pas conclure avec eux, comme avec d’autres pays émergeants – la Chine qui colonise peu à peu l’Afrique, le Brésil et l’Inde – un accord. Ils nous commandent la construction de porte-avions – un seul porte-avions, dans son radoub pour révision, n’est-ce pas une hérésie stratégique ? -, d’avions Rafale, de gros porteurs pour transporter les troupes, le matériel, évacuer les blessés, etc. En cas de besoin, nous leur louerions le matériel nécessaire à nos interventions… Pendant ces périodes belliqueuses, nos hommes et le matériel évolueraient alors sous pavillon français avec, toutefois, un flocage sur les uniformes : « Emirates », comme au PSG. En cas d’intervention contre un pays musulman, nous nous adresserions, pour la location, aux Chinois, aux Indiens ou aux Brésiliens… Notre industrie tournerait ainsi à plein, les propriétaires seraient tenus, bien entendu, d’assurer l’entretien du matériel… N’entrons pas dans les détails. Comme dirait Ségolène : « Ce serait du gagnant-gagnant… ».

Il faut trouver une solution à ce problème : nous n’allons tout de même pas pouvoir débarquer sur les côtes ennemies avec des pédalos – bien que, d’après Mélenchon, nous tenions en ce domaine un sacré capitaine - ou bombarder les sites stratégiques à partir d’ULM et de deltaplanes, ce qui, à défaut d’être efficace,  aurait au moins l’avantage d’être écologiquement compatible … Non, la voilà la solution : le partenariat.

                                                                                                Hagnéré Jean-François

                                                                                                  ( CARA Yann – 28/03/2013 )

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