" Harcèlement médiatique" TA...TA...TA...TAM...N°389

Harcèlement médiatique

            Depuis qu’a éclaté le « scandale Weinstein », qui ne date pas d’hier et n’est certainement pas un cas isolé –  En fait, rien de bien nouveau sous les sunlights, en particulier et, en général,  dans le « show-biz » qui pourrait rimer avec « show-baise » A ce propos, en ce moment, nous sommes harcelés… médiatiquement par ce qu’il faut bien considérer comme un « sujet porteur » de promesses de ventes.  Comme si le phénomène venait d’apparaître… D’aucuns, parmi les anciens, se souviennent sans doute des réactions qu’entraîna l’apparition de la minijupe, œuvre d’une femme, Mary Quant… Ce n’est pas d’aujourd’hui qu’une femme se fait interpeller, siffler dans la rue ou n’entend : T’as d’ beaux yeux, tu sais ! Seulement, de nos jours, tous les moyens, et ils sont nombreux, sont bons pour harceler son prochain, qu’il soit homme ou femme et même enfant : le téléphone, portable ou non, le courrier anonyme, la panoplie du Net, tous ces écrans que nombre d’entre nous ne peuvent lâcher d’une seconde, les vidéos ravageuses, dites « sextapes », etc.

            Aujourd’hui, c’est dès sa scolarité que l’enfant peut découvrir et subir le sinistre ravage de ce fléau. On prend parfois connaissance de ces cas particulièrement odieux : on se défoule, en groupe, sur la « tête de Turc », jusqu’à son suicide… Plus tard, ça se passe dans le milieu professionnel, que l’on soit homme ou femme, dans toutes les sphères. Question de hiérarchie, d’abus de pouvoir… Ça se passe dans l’arène politique, le cercle militaire, la cour de l’école, le bureau de l’entreprise ou de la Fonction publique, sur les chantiers, au sein de l’Eglise… Les victimes : La Femme, qui tient la corde actuellement, mais aussi, l’Homme et, le pire, l’Enfant… Blessures, physiques, morales, suicides… Le harcèlement télévisuel, dans ce cadre, a son mauvais rôle à jouer. Violence des images, des propos, des messages répétés par la publicité, les œuvres dans lesquels les plus bas instincts tiennent la vedette… Parfois même la violence des dessins animés… Je ne vais pas jouer les prudes, les « culs serrés », les « peine-à-jouir », mais certains messages subliminaux impriment négativement certains cerveaux déjà bien dérangés… Pas la peine d’en rajouter. En fait, il me semble que c’est l’éducation des enfants par les parents, et elle seule, qui pourrait permettre au moins d’enrayer, en partie, ce type de comportements en société qu’on ne pourra jamais vraiment éradiquer. Nous ne sommes pas des anges… Vaste chantier…

                                                                                      Hagnéré Jean-françois ( 23/10/2017)