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Notes discordantes sur l'époque
14 février 2018

"Saint-Valentin... Tintin!" TA...TA...TA...TAM... N°404

Saint-Valentin… Tintin !

 

            La guerre des sexes est relancée. Chaque jour, les médias nous donnent des nouvelles du front et nous avertissent : la cave se rebiffe, l’innocente Femme appelle à Balancer [ ce ] porc qu’elle ne peut plus voir, même en peinture. L’Homme, cette brute épaisse sans arrêt auteur de mots et de coups blessants, de gestes déplacés, un mâle mal éduqué…

            Mais au fait, dans cette histoire, qui est-ce qui a commencé ? Le souk, à en croire les bonnes et saintes pages, remonte à Adam et Ève. Au départ, pourtant protégées par une feuille des vignes du Seigneur, les pommes d’Adam sont cueillies par une Ève             joueuse… Prude et prudent, Adam se rebiffe : «  Ève, qu’est-ce que tu fais-là ? Tu m’as touché les pommes… Écoute, sois raisonnable, tu deviens trop lubrique, on va finir dans les rubriques criminelles, les faits divers de poubelle, devant le tribunal…

            Adam, en aparté : - Faut toujours qu’elle boulotte, ma Lolotte… ( prénom affectueux qu’il donne à Ève dans le privé)

            Ève, ulcérée : - Mais Adam, je n’ai rien à me mettre sous le dent ici, et on appelle ça un paradis…

            Adam prudent : - On va se faire virer d’ici, ça va pas tarder, je te le dis, ma Loute… Et ailleurs, il nous faudra bosser…

            Ce qui devait arriver, arriva : Chassés par le Maître, le nigaud et la perverse se retrouvent à la rue… Adam, revanchard, se dit : « Œil pour œil, dent pour dent ! ». Il n’a plus qu’une seule idée : Harceler Ève, qui lui rétorque : - Non mais,Adam, tu rêves ? Tu crois qu’ Ève va se laisser manipuler par un pervers, un sans-manière ? Là, mon p’tit, je te préviens : T’as franchi la limite, la barrière, tu vas faire tintin ;  j’ vais te dénoncer aux anges gardiens de la Paix, tu vas vivre un enfer… «  Encore ! se dit Adam, décidément l’Histoire bégaie et ça dure depuis trop longtemps… En fait depuis la nuit des temps… Mais Ève insiste : « Je ne te conseille pas de te pointer à la Saint-Valentin pour une bise et « plus si affinités » : tu peux l’ garder ton « machin », vipère lubrique, assassin… Tu te pointes avec un bouquet de fleurs et  j’ t’envoie sur les roses…

             Ils en sont actuellement au procès, à la guerre des communiqués… Ça devient de plus en plus compliqué vu que l’Homme et la Femme, l’un de l’autre ne peuvent se passer… Et les gosses dans tout ça ! Ils comptent les points  et les coups de poings en attendant qu’un jour intervienne l’Esprit… sain.

 

                                                                                                      Hagnéré Jean-François ( 13/02/2018)

 

                                                                                       

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