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Notes discordantes sur l'époque
13 janvier 2014

" Les coulisses animées du Pouvoir" TA...TA...TA...TAM... N° 117

 

 

Les coulisses animées du Pouvoir

 

            Décidément, le pouvoir a le don de métamorphoser les hommes politiques, qui comptent pourtant dans leurs rangs peu d’Apollon, en machines à tomber les représentantes d’un beau sexe que l’on qualifie souvent à tort de « faible ». En France, cette « métamorphose des cloportes » est une tradition historique : les rois avaient leurs favorites, les représentants de la République n’ont fait que leur emboîter le pas. Le guerrier a toujours droit à son repos… Journalistes, comédiennes, mannequins et autres corps –agréables- de métier constituent un vrai vivier pour les chasseurs de cœurs de la Cour. Ces femmes se sacrifient afin d’entretenir le bon moral des troupes politiques et d’assurer de bons tirages à des publications spécialisées dans le scandale. C’est une sorte de service public qu’elles rendent à la nation. Les Gabrielle d’Estrées, Agnès Soral, Mme de Maintenon, les  Pompadour et  Du Barry d’antan feraient aujourd’hui la une des magazines « people ». M. d’Estaing est célèbre pour « l’heure du laitier » ;  côté  M. Chirac, « les filles, ça galopait! », selon son épouse, une de ses conquêtes y allant même de cette appréciation : «  Lui, c’est dix minutes, douche comprise… » ;  M. Mitterrand avait une âme de conservateur de musée : il conçut un chef-d’œuvre ;  M. Sarkozy se fit appeler « Mon Raymond » par sa dernière conquête… Et voilà maintenant François qui, en deux ans,  nous fait la passe de trois… Cette tradition gauloise de la courtisanerie nous amène à revoir nos classiques, dont le plus fameux des cas, le couple mythique Charles et « Tante Yvonne »,  jusqu’ici une exception à la règle. Le Général n’aurait-il pas un jour succombé aux charmes d’une actrice dont il appréciait fort la plastique, autrement dit Brigitte B. La diva de La Madrague, qui joua un temps le rôle de Marianne dans les mairies, n’a-t-elle pas fait des cornes à Tante Yvonne ? Vite, Stéphane Bern, au secours ! Le peuple a soif d’éclaircissements car, en ce moment, ce n’est pas tous les jours qu’il rigole. Donnez-leur du sexe et des jeux !…

 

                                                                                                              Hagnéré Jean-François

                                                                                                                    ( 13/01/2014 )

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