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Notes discordantes sur l'époque
6 novembre 2015

" L'O.M.S. est dite " TA...TA...TA...TAM... N° 270

L’O.M.S est dite…

 

L’O.M.S. est dite… Cette Organisation mondiale de la santé n’entend pas prêcher dans le désert. Elle multipliera les pains, même dans le désert s’il le faut, pour se faire entendre dans le domaine dans l’alimentation. Cette organisation lance cette fois un pavé dans notre assiette : Adieu veaux, vaches, cochons – nous verrons plus loin ce qu’il en est des couvées – dont les viandes seraient, à la longue, cancérogènes. Voudrait-elle, l’OMS, après les manifestations paysannes que nous avons connues récemment, mettre derechef le feu aux campagnes françaises, décupler la colère de nos éleveurs ? Et France 2 qui, au même moment, consacre sa rubrique  L’œil du 20 heures à la fabrication du jambon, au cours de laquelle on découvre, pour la conservation du produit fini, l’utilisation d’un liquide contenant des nitrates… De quoi couler ce fameux sandwich « Jambon-beurre » que le monde entier nous envie… Bon, admettons que… Alors, veaux, vaches et  couchons abandonnés, que nous resterait-il ? Les couvées… Dieu merci, , il nous reste la  viande blanche des enfants de la batterie, car l’aile ou la cuisse des  Rolls de la basse-cour sont hors de prix pour la plupart d’entre nous… Jetons-nous alors sur le poisson issu des élevages, nourri aux granulés, soigné aux antibiotiques, nageant dans sa fiente…

On le voit, de lourds soupçons pèsent sur le contenu de nos assiettes, même si l’OMS n’est pas infaillible. En 2009, sa campagne pour la vaccination antigrippale visant à contrer le H1N1, a grippé le trou de notre Sécu et déséquilibré notre ministre de la santé de l’époque, Mme Bachelot, qui avait pourtant, médiatisant sa vaccination,  payé de sa personne devant les caméras…

Le rétropédalage pour raisons économiques est aussi de saison. Devant le dénigrement dont fut victime le saumon d’élevage norvégien, par exemple,  qui vit ses ventes fléchir, on reconnut,  malgré tout,  et fissa, des qualités à ce dernier. De même pour la pollution due aux  véhicules roulant au diesel : Devant le tollé des groupes de pression, on a revu, tout aussi fissa, malgré le scandale allemand des contrôles truqués, les normes de pollution à la hausse… Mais revenons à… à quoi au juste, puisque les moutons ne peuvent guère se faire de la laine sur le dos des autres bestioles. Alors notons simplement que, malgré une alimentations sujette à caution, l’espérance de survie dans notre pays – car vieillir dans certaines conditions n’est rien d’autre que de la survie - ne cesse d’augmenter. Cela dit, il reste des issues de secours : le tout-bio, la pratique végétarienne, végétalienne ou, la dernière religion en matière de menus : le véganisme. Mais à ce niveau, on touche au sacré, au religieux, au rigorisme, avec toutes les dérives possibles… Les Croisés en tout genre m’ont toujours effrayé…

Enfant, au sortir de la Seconde guerre mondiale, le problème des parents était surtout de trouver de quoi nourrir les enfants.. On se contentait de peu, de l’essentiel, ce qui ne nous empêchait pas de poser la question rituelle à Maman, à l’heure où le ventre « gargouillait » : - Man, quand est-ce qu’on mange ?Quand j’aurai fini… et si t’es pas content, mange ta main et garde l’autre pour demainAh, ces gosses, il faut parfois se les farcir !… Ah, non Maman, pas ça, le retour au cannibalisme n’est pas une solution et, de plus, on en reviendrait au problème de la viande rouge… Dans cette histoire, décidément, on se mord la queue… et c’est pas nourrissant… OM.S… O.S.

                                                                      Hagnéré Jean-françois ( 05/11/2015 )

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