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Notes discordantes sur l'époque
30 novembre 2016

" François, c'est un marrant..." TA...TA...TA...TAM...N° 326

François, c’est un marrant aussi…

 

            Dimanche 27 novembre 2016… Grand rendez-vous politique sur France 2… On a mis les petits plateaux dans les grands… Nous allons vivre un moment historique : la finale de la première primaire organisée par la droite française. A ma droite, Juppé et, toujours à ma droite, Fillon… Demandez le programme !… On le connaît, il est copieux solide, mais un peu indigeste : Ici, je coupe !… Là, je coupe !… Ici et là, je recoupe !… Fonctionnaires en coupe réglée, salariés mis au pas par les patrons, Sécu  revue et corrigée, Code du Travail laminé, assistanat dénoncé et puni… C’est bien tentant tout ça… Résultat : Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu pour mériter ça ?… Ça quoi ? Ça qui ?… Fillon,  que les commentateurs considèrent déjà comme président de la République, Hollande assurant l’intérim ?… (L’impayable Ciotti, directeur de campagne de Juppé, a aussitôt, comme d’autres dans son sillage,  piqué un sprint pour aller se prosterner devant Fillon…  J’entends Dutronc chanter « L’opportuniste »…) Mais non, je parlais du film éponyme, avec Christian Clavier et Chantal Lauby,  qui au même moment a permis a TF1 de rafler la mise : 10,6 millions de téléspectateurs, contre 3,4 pour France 2, une misère… C’est dire si les Français avaient besoin, en ces troubles périodes,  de rigoler, et ce n’est certainement pas un F. Fillon, avec sa tête de croque-mort ou d’enfant de chœur qui rêve de nous « casser les burettes » qui allait les mettre en joie. Les Français aimeraient passer, autant que possible des fêtes de fin d’année tranquilles, et après : « En mai, vote ce qu’il te plaît »…

             Remarquez bien, il y a entre Claude Clavier-Verneuil et  François Fillon  des points commun. Le synopsis du film commence ainsi : « Claude et Marie Verneuil, isuus de la grande bourgeoisie catholique provinciale sont des parents plutôt « Vieille France »… De son côté F. Fillon, fils de notaire, a simplement rêvé d’être journaliste avant de foncer tête baissée sur un poste d’attaché parlementaire… En bref, c’est un manuel, dur à la tâche, très au fait du quotidien des petites gens, des sans-grade, des démunis, dont il partage les peines et les rares joies… Le dimanche, à l’office, il prie en priorité pour eux… En tant que président, si Dieu l’élit,  il aura hâte de prendre rendez-vous avec le pape, François. Autre point commun : Les Fillon comme Les Verneuil  habitent une bicoque que d’aucuns, malintentionnés, ont l’impudence de qualifier de « manoir »…  Retaper  - et « taper » - une bicoque ou la France, c’est pareil, ça ne lui fait pas peur à François. Comment se fait-il qu’avec pareille perspective d’avenir : « Tout dans le social », même les sans-bris crient « Aux abris ! »

                                                                                          Hagnéré Jean- François ( 29/11/2016)

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