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Notes discordantes sur l'époque
2 octobre 2017

"Gagnants et perdants "Ta...TA...TA...TAM...N°376

 

 

 

Gagnants et perdants

 

À la loterie LREM, les gagnants sont ces « pauvres » qui payaient l’ISF et les perdants, ces « fainéants » de retraités qui perçoivent aux alentours de 1400 euros par mois, ce qui leur permet, les charges déduites, de partir pour narguer les pauvres riches, comme nous le montrent maints reportages, en croisière dans les Caraïbes ou ailleurs vers des « pays imbéciles où jamais il ne pleut »*, à bord d’usine à loisirs flottantes ou de s’acheter des appartements ou des maisons au Portugal,  en Espagne et en Grèce ou encore de vivre plus de six mois au Maroc dans un camping-car ce qui leur permet d’éviter le paiement de l’impôt… Pourquoi s’en prendre bêtement à ceux qui seront dispensés du paiement de l’ISF ? L’argent ainsi libéré, nous explique-t-on… Non, bande de vicieux, cet argent n’ira pas dans des paradis fiscaux, il sera injecté dans l’économie, la consommation françaises, ce qui par « ruissellement » - terme technique et poétique- va profiter aux gens d’en bas… Non, ne vous précipitez pas, chers chômeurs, smicards et modestes retraités afin d’acheter un parapluie, ce n’est pas une trombe d’euros qui va vous tomber dessus, à peine quelques gouttelettes… C’est à pleurer, j’allais écrire bêtement : de rire. J’entends dire, autre avantage des retraités : nombre d’entre eux sont propriétaires de leur  habitation. Prenons un retraité qui a fait construire sa maison ou acheté son appartement dans les années 1980. Il a alors emprunté et remboursé sur vingt ans des banques, auxquelles il a payé des intérêts à des taux exorbitants et,  aujourd’hui, retraité, il se voit souvent obligé de retaper le chef-d’œuvre en péril… Ne parlons pas de l’aide aux enfants et aux petits-enfants… Mais de tout ça, La République En Marche Arrière, n’en a rien à faire… Liberté-Egalité-Fraternité, la belle utopie… Tout est toujours à recommencer. Vus du Touquet, on sait pourtant que les châteaux de sable sont emportés à chaque nouvelle marée, que tout est toujours à refaire. Vérité d’aujourd’hui, hérésie demain… En attendant, les vieux nous coûtent chers, toujours chez le médecin, à la pharmacie, à l’hosto ou tuant le temps à picoler dans les bistrots, à roupiller devant la télé… Tous ces septu-octo-nona-centenaires et au-delà nous coûtent la peau des fesses… Il faut « refroidir » ces aspirants « Calment » de 122 balais qu’on vénère, mais qui génèrent de la Dette…

* Extrait de L’orage de Brassens.

 

                                                                                        Hagnéré Jean-François ( 29/09/2017)

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