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Notes discordantes sur l'époque
16 février 2016

" La mauvaise série américaine " TA...TA... TA... TAM... N° 287

 

La mauvaise série américaine

 

            Les Etats-Uniens sont réputés, à mon avis à tort, pour leurs séries télévisés. Comme le chewing-gum, de la même origine, elles collent aux programmes de nos soirées cathodiques. La plus mauvaise d’entre elles, ce qui situe la performance, nous est imposée par les J.T. de nos différentes chaînes TV. Il y est question de politique. Au bout du suspense, nous devrions connaître le nom du prochain président des Etats-Unis d’Amérique. Les prétendants des deux grands partis, les Démocrates d’un côté et, de l’autre, Les Républicains, le Grand Old Party, tout au long d’une course aux voix d’état en état, verront leurs représentants lors du grand final, se livrer la bataille des chefs. D’un épisode à l’autre, suspense insoutenable, mais aussi spectacle comique ou navrant, c’est selon les goûts, vue la personnalité de certains candidats.

            Cette fois-ci, la course à la timbale nous fait découvrir un personnage, vedette incontestée de la série,  que l’on trouvera truculent ou peu ragoûtant, selon nos propres critères. J’ai nommé Donald Trump, un Donald qui n’est pas un Mickey, qui ne devrait « trumper » personne, un matamore, une « grande gueule », un âne – animal symbole de son parti - qui braie devant les micros des énormités que seuls en France un Le Pen pourrait revendiquer. A lui seul, il fait le spectacle et ça a l’air de plaire, pour le moment, Outre-Atlantique. Dieu sait que notre personnel politique ne compte pas que des cerveaux, mais ce Donald, c’est vraiment un cas. S’il parvenait au sommet de la pyramide après toutes ces déclarations calamiteuses, tout Américain serait en droit de prétendre décrocher le poste. En tout cas, chez nous il affole l’audimat…

            L’intérêt que nous portons à cette grande nation, dont la démesure est la mesure, est-il réciproque ? A diverses reprises, des micro-trottoirs réalisés là-bas – Mais l’exercice n’est jamais exempt de parti-pris au montage – nous montrent que l’Américain de base, « égocentré », ignore le nom de notre président, et plus encore l’identité des prétendants de nos primaires qu’elles soient de droite ou de gauche. Hollande et Sakorzy pourraient se promener en touristes dans les rues de New-York, sûr qu’ils passeraient inaperçus. Mais nous, Français, sommes tellement « américanogogo », qu’un âne coiffé d’un chapeau de Cow-boy, qui semble sortir d’une neuvaine au saloon du coin, ça nous amuse…

            Vue sous cet angle américain, La Comédie humaine * vire à la tragédie…

 

                                                                                                           Hagnéré Jean-François ( 14/02/2016 )

* Merci à Balzac.

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