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Notes discordantes sur l'époque
16 avril 2016

" Force de frappe médiatique " TA...TA...TA...TAM... N° 297

Force de frappe médiatique

 

 

            Président français a-t-il jamais connu, comme François Hollande, pareil tir de barrage médiatique, et ce dès le premier jour de son mandat ? Jour après jour, quoi qu’il dise, quoi qu’il fasse, inlassablement, une marée de critiques vient souiller son image, dévaloriser ses actions, ses initiatives. Est-ce Le Monde qui s’aligne sur Le Figaro ou l’inverse ? Peu importe en tout cas, une chose est sûre : L’objectivité n’est plus de mise au sujet de « Hollande », comme on l’appelle, et non « M. Hollande » comme le commanderait la moindre des politesses lorsque l’on parle du président de son pays.

            Avant son face-à-face  avec quatre citoyens, représentatifs de quelques dizaines de millions de Français – un gag ! –, et trois journalistes dont l’unique, charismatique, l’incontournable Léa Salamé, qui va oser à l’adresse du président un impertinent «  Vous plaisantez ? » - Toute la presse va évidemment reprendre cette saillie de la « meilleure intervieweuse de France » - les dés étaient déjà pipés. En effet, les sondages publiés, avec jubilation, avant la rencontre, sapaient déjà la base de cette intervention présidentielle : Les Français allaient « bouder » - comme des gamins – Hollande, ne croyaient plus en lui, le pire président que la France ait connu – On avait déjà oublié Sarkozy… Pouvait-on mieux charger encore « le pédalo » du capitaine avant qu’il ne quitte le port ? 

            Après tout, n’a-t-on pas les médias que l’on mérite, qui vont toujours chercher ailleurs ce qui fonctionnerait mieux qu’en France ? Leurs propriétaires pourraient peut-être nous éclairer sur le pourquoi de ce parti-pris, sur ce bourrage de crâne. Et nous dire si,  à quelques exception près, selon les sujets abordés, leurs journalistes s’expriment en toute liberté – Voir les derniers « Dossiers du Canard ». Dans ce paysage « hollandais », tel que décrit quotidiennement, réduit à une vulgaire « croûte », on se dit que les successeurs, les héritiers, ne devraient pas se bousculer au portillon pour affronter l’échéance électorale de 2017. Et pourtant, la tête farcie d’idées lumineuses voici venir : Juppé, Fillon, Morano – Mais oui ! -, Artaud, Poutou, Melanchon, Copé, NKM, Mariton, Lefebvre – Oui, oui ! -, Didier, Le Maire, Myart, etc. Une vraie foire d’empoigne… D’où sort cette légende qui veut  que la France serait ingouvernable quand  nous disposons de tant de talentueux volontaires… Même Sarkozy veut remettre ça… Alors pourquoi pas M. Hollande ?

                                                                                                               Hagnéré Jean-François

                                                                                                                  ( 15/04/2016)

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